2 décembre 2020, mis à jour le 28 juin 2024
Envie de bouger ? Et si votre prochain déménagement était l’occasion de devenir propriétaire ? De l’évaluation du budget à la signature de l’acte de vente final, découvrez les grandes étapes d’un achat immobilier réussi.
1. Évaluer son budget
Un achat immobilier nécessite un budget conséquent, et bien souvent, un prêt immobilier : l’évaluation du budget est donc une étape primordiale pour un achat réussi ! Afin de mener à bien votre projet immobilier, vous devez fixer votre budget en fonction de vos envies, mais aussi de vos ressources. En effet, rien ne sert de vous lancer dans un projet que vous ne pouvez pas supporter financièrement ! Plutôt que de se faire refuser une offre de prêt, il convient de bien évaluer le budget maximal de son projet immobilier, frais de notaires et travaux compris.
L’évaluation de vos ressources se fait à travers deux facteurs : votre apport et votre capacité d’emprunt, qui dépend elle-même de vos revenus et de vos autres crédits en cours, mais aussi de votre situation familiale et professionnelle. C’est parce qu’il faut prendre tous ces éléments en compte qu’il peut être pertinent d’utiliser un simulateur de prêt immobilier. Ce type d’outil vous permettra non seulement d’avoir une idée précise de votre capacité d’emprunt, mais aussi de comment l’améliorer. Pour en savoir plus, cliquez ici.
2. Trouver le bien idéal et signer le compromis
Après avoir établi votre budget, vous allez pouvoir partir à la recherche du bien de vos rêves. Vous multipliez alors les visites jusqu’à trouver la perle rare, qui correspond à votre projet et votre budget. Vous formulez alors une offre, que le vendeur accepte : félicitations, vous avez fait un premier pas vers la propriété !
Le vendeur se rapproche ensuite de son notaire afin de faire rédiger le compromis de vente. La signature du compromis de vente implique un engagement mutuel : d’un côté, le vendeur s’engage à vous vendre son bien tel qui vous a été présenté lors de la visite (prix de vente, état), de l’autre, vous vous engagez à l’acheter au prix énoncé dans l’offre d’achat. Pour réserver le bien, vous versez alors au notaire une indemnité d’immobilisation qui correspond à 5 ou 10 % du prix du bien. Vous disposez ensuite d’un délai légal de rétractation de 10 jours, pendant lesquels vous pouvez annuler la vente sans justification.
3. Demander un prêt immobilier
Le compromis de vente vous octroie un délai de 3 mois pour obtenir un financement en vue de la signature de l’acte de vente authentique. Il va donc falloir être efficace pour chercher, comparer et trouver une offre de crédit adaptée dans ce laps de temps. Sans oublier de défendre votre dossier et négocier votre taux ! Si vous manquez de temps, ou que vous craignez de ne pas avoir les capacités de négociation nécessaires, l’idéal est de faire appel à un courtier immobilier pour trouver votre prêt. Ce professionnel du crédit immobilier vous aidera à obtenir le meilleur prêt au meilleur taux en vous aidant à monter votre dossier et en négociant votre crédit pour vous. En faisant appel à un courtier en ligne, moins cher qu’un courtier en agence, vous ferez ainsi d’importantes économies sur votre crédit !
Dans tous les cas, sachez qu’un bon dossier ne se définit pas seulement en fonction de vos fiches de salaires, mais aussi de la tenue de vos comptes. Épargne personnelle, découverts, la banque analyse scrupuleusement vos relevés bancaires pour déterminer votre profil ! Aussi, vous devez avoir une tenue de comptes exemplaire bien avant de vous lancer dans une demande de crédit : votre dossier fera bien meilleure impression !
4. Obtenir l’accord de principe
Si votre dossier est validé par la banque, celle-ci vous adressera un accord de principe, qui liste de manière exhaustive les caractéristiques du prêt qu’elle serait prête à vous accorder : montant, taux nominal, taux d’assurance, conditions… Attention cependant : cela signifie que votre demande de prêt a des chances d’être acceptée, pas que vous avez obtenu définitivement votre prêt. Deux organismes doivent encore étudier votre dossier avant que la banque puisse vous adresser une véritable offre de prêt : l’assurance et la garantie.
5. Faire valider son dossier par l’assurance et la garantie
Pour évaluer le risque que prend la banque à vous prêter de l’argent, l’assurance vous adresse un questionnaire médical. Si vous êtes plutôt jeune et en bonne santé, ce ne sera qu’une simple formalité. Par contre, suivant votre âge et vos réponses, l’assurance peut vous demander de passer une visite médicale, notamment si vous avez plus de 50 ans.
Dans les cas les plus simples, l’assurance donne son accord très rapidement : il est même possible d’obtenir un accord instantané si vous adhérez le jour de la signature de la demande de prêt.
De son côté, la garantie analyse votre dossier afin de s’assurer de votre solvabilité. Si vous avez bien effectué le travail de définition du budget, cela ne devrait poser aucun problème !
6. Signer l’offre de prêt
L’assurance et la garantie ont donné leur feu vert ? Vous allez pouvoir signer votre offre de prêt formulée par la banque. Envoyée par lettre recommandée, elle doit être retournée signée après un délai de réflexion minimal obligatoire de 10 jours. C’est l’occasion pour vous de relire une dernière fois l’offre de prêt afin de vous assurer que tout correspond bien à vos attentes. Une fois que vous avez bien vérifié toutes les conditions du prêt, vous n’avez plus qu’à attendre le 11ème jour pour renvoyer le document signé. Après signature de l’offre de prêt, vous disposez d’un délai de 4 mois pour finaliser la vente. Prenez rapidement rendez-vous avec votre notaire, la banque vous demandera une date officielle pour débloquer les fonds et les verser sur son compte !
7. Signer l’acte de vente
Le grand jour est arrivé ! Vous allez pouvoir finaliser votre achat en signant l’acte de vente authentique chez votre notaire. Le notaire informe le vendeur et vous-même des conditions de la vente finale et des conséquences juridiques d’un manquement de l’une des deux parties. Vous payez ensuite les frais de notaire, de garantie, ainsi que le prix du bien, du moins, ce qui restait à régler après le versement de l’indemnité d’immobilisation. Le vendeur vous remet alors officiellement les clés de votre bien : vous n’avez plus qu’à emménager !